La candidate du Parti du Plaisir en campagne
Céline Masfrand
Comme tous les autres candidats, elle entre en campagne. Comme tous les autres candidats, elle propose son programme. Mais Cindy Lee, alias Isabelle Laeng, a sa façon bien à elle de communiquer. En 2007, la blonde plantureuse originaire de Strasbourg avait déjà fait parler d'elle quand elle s'était lancée dans la course à la présidentielle.
Elle est à la tête du Parti du plaisir «qui prône l'hédonisme et «le tout plaisir de l'individu».
«A poil face à la crise ?»
Pas frileuse, la jeune femme était mardi sur le terrain à la pêche aux signatures. Ce déplacement, centré sur la crise économique qui touche actuellement la zone euro, a attiré quelques curieux. Armée de pancartes «A poil face à la crise ?» et accompagnée de plusieurs autres femmes, c'est seins nus que la candidate a mené sa campagne. La streaptiseuse de formation et âgée d'une trentaine d'années, entend bien faire bondir son parti pour la présidentielle de 2012.
Lèvres pulpeuses, formes avantageuses et chevelure blonde en cascade, Cindy Lee prône le plaisir, mais pas seulement. «Inventons une nouvelle société dans laquelle chacun puisse s'épanouir et accéder au bonheur fondamental de la vie», écrit la jeune femme sur le site du Parti du plaisir qui a fêté ses dix ans. Les priorités et la ligne politique restent les mêmes : la liberté, le respect, l'emploi, la paix, la justice et le bien-être.
Déjà candidate en 2002 et 2007
En mars 2003 la jeune femme s'était déjà présentée aux élections cantonales à Paris. A l'époque, la candidate avait réussi a remporter 1,8 % des voix. «C'est peu. Mais par rapport à certaines grandes formations politiques sur le déclin, ce n'est pas mal. Et puis, à travers ma candidature humoristique et provocante , j'avais évoqué des sujets importants comme la place des handicapés dans les villes, le transport de banlieue à banlieue (...)», avait réagi dans nos colonnes la jeune femme auprès la publication des résultats.
En 2002 et en 2007, Cindy Lee avait déjà tenté de se présenter à la présidentielle, mais, faute de nombre de signatures suffisant la candidate a été contrainte de tourner la page de la présidentielle jusqu'à aujourd'hui. Pour la présidentielle de 2012, le site internet du Parti du plaisir, décline le programme de la candidate vêtue de l'habit de Marianne.
L'emploi : il faut «faciliter la réussite professionnelle des non diplômés (...) et casser les ghettos». Côté crise, il y est question de plusieurs mesures «spéciales» pour relancer l'économie avec, toujours en objectif final, le plaisir de chacun. Cindy Lee propose, entre autres, la création d’un nouveau type d’agences de notation qui auront pour mission de «noter le niveau de bien-être des populations et faire des propositions concrètes pour améliorer la qualité de vie individuelle et collective» ou encore une «obligation pour les professionnels de la finance de consacrer une heure par jour à la relaxation». Et, pour relancer la croissance, la candidate envisage même de mettre en place un «plan Marshall pour le bien-être» qui se matérialiserait par la construction d’équipements publics favorisant l’épanouissement personnel pour favoriser une meilleure production et qualité de travail.
« Il faut un peu d'humour. La vie est parfois tellement triste et démoralisante... », avait confié la jeune femme dans nos colonnes en 2004.
Céline Masfrand
Comme tous les autres candidats, elle entre en campagne. Comme tous les autres candidats, elle propose son programme. Mais Cindy Lee, alias Isabelle Laeng, a sa façon bien à elle de communiquer. En 2007, la blonde plantureuse originaire de Strasbourg avait déjà fait parler d'elle quand elle s'était lancée dans la course à la présidentielle.
Elle est à la tête du Parti du plaisir «qui prône l'hédonisme et «le tout plaisir de l'individu».
«A poil face à la crise ?»
Pas frileuse, la jeune femme était mardi sur le terrain à la pêche aux signatures. Ce déplacement, centré sur la crise économique qui touche actuellement la zone euro, a attiré quelques curieux. Armée de pancartes «A poil face à la crise ?» et accompagnée de plusieurs autres femmes, c'est seins nus que la candidate a mené sa campagne. La streaptiseuse de formation et âgée d'une trentaine d'années, entend bien faire bondir son parti pour la présidentielle de 2012.
Lèvres pulpeuses, formes avantageuses et chevelure blonde en cascade, Cindy Lee prône le plaisir, mais pas seulement. «Inventons une nouvelle société dans laquelle chacun puisse s'épanouir et accéder au bonheur fondamental de la vie», écrit la jeune femme sur le site du Parti du plaisir qui a fêté ses dix ans. Les priorités et la ligne politique restent les mêmes : la liberté, le respect, l'emploi, la paix, la justice et le bien-être.
Déjà candidate en 2002 et 2007
En mars 2003 la jeune femme s'était déjà présentée aux élections cantonales à Paris. A l'époque, la candidate avait réussi a remporter 1,8 % des voix. «C'est peu. Mais par rapport à certaines grandes formations politiques sur le déclin, ce n'est pas mal. Et puis, à travers ma candidature humoristique et provocante , j'avais évoqué des sujets importants comme la place des handicapés dans les villes, le transport de banlieue à banlieue (...)», avait réagi dans nos colonnes la jeune femme auprès la publication des résultats.
En 2002 et en 2007, Cindy Lee avait déjà tenté de se présenter à la présidentielle, mais, faute de nombre de signatures suffisant la candidate a été contrainte de tourner la page de la présidentielle jusqu'à aujourd'hui. Pour la présidentielle de 2012, le site internet du Parti du plaisir, décline le programme de la candidate vêtue de l'habit de Marianne.
L'emploi : il faut «faciliter la réussite professionnelle des non diplômés (...) et casser les ghettos». Côté crise, il y est question de plusieurs mesures «spéciales» pour relancer l'économie avec, toujours en objectif final, le plaisir de chacun. Cindy Lee propose, entre autres, la création d’un nouveau type d’agences de notation qui auront pour mission de «noter le niveau de bien-être des populations et faire des propositions concrètes pour améliorer la qualité de vie individuelle et collective» ou encore une «obligation pour les professionnels de la finance de consacrer une heure par jour à la relaxation». Et, pour relancer la croissance, la candidate envisage même de mettre en place un «plan Marshall pour le bien-être» qui se matérialiserait par la construction d’équipements publics favorisant l’épanouissement personnel pour favoriser une meilleure production et qualité de travail.
« Il faut un peu d'humour. La vie est parfois tellement triste et démoralisante... », avait confié la jeune femme dans nos colonnes en 2004.
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